Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Recherche Scientifique Equipe recherche scientifique, Lycée St François-Xavier

Régénérer ses blessures, entre utopie et prouesse scientifique

Equipe Recherche Scientifique

 

La capacité de régénérer un de ses membres semble sortir de la science-fiction, mais une nouvelle recherche montre comment des animaux comme la salamandre ou le poisson-zèbre peuvent le faire et le mécanisme pourrait être présent chez les humains.

 

Afficher l'image d'origine

Les scientifiques connaissent des animaux qui peuvent régénérer leurs membres. Dans cette régénération, ces animaux peuvent recréer tout le membre allant des muscles jusqu'aux vaisseaux sanguins à partir des cellules souches. Mais on ignorait encore le processus sur le plan génétique. Pour le comprendre, les scientifiques ont amputé les appendices de 2 espèces de poisson, le poisson-zèbre et le  ainsi qu’une espèce de salamandre, l'axolotl.

 

 

Ils ont découvert 10 microARN, qui sont des petites pièces d’ARN qui régulent l’expression du gène, qui étaient identiques dans les 3 espèces. De plus, ils fonctionnaient de la même manière en dépit de la différence structurelle entre l’axolotl et les poissons. Les résultats supportent l’idée que les 3 régénérateurs de membres ont partagé un ancêtre commun il y a 420 millions d’années et ils suggèrent aussi que le processus pour régénérer les membres est préservé au fil du temps et non développé de manière indépendante et séparée dans les espèces. Et pour les humains, il faudra déterminer si on peut programmer ces microARN pour qu’ils fonctionnent de la même manière que chez les salamandres et les poissons et si c’est le cas, nous pourrions améliorer notre capacité à guérir de blessures graves. Mais il ne faut pas non plus espérer des pouvoirs à la Wolverine puisque ce type de modification ne sera pas possible avant très longtemps.

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commentaires